Mon avis sur l’anime Berserk (2016)

Gros fan de Berserk que je suis, je ne pouvais pas m’empêcher de vous pondre une petite critique de la nouvelle série animée après avoir vu les 8 premiers épisodes de la série. Berserk (2016), qui contrairement au premier anime des années 2000 et à la trilogie de films paru ces dernières années, ne traite pas de l’âge d’or de la série, mais des événements après l’éclipse.  Cette série est-elle parvenue a assouvir le fanboy qui sommeil en moi ?

Le scénario de Berserk (2016) – 17/20

C’est Berserk alors forcément que ça déchire ! La série s’adresse avant tout à ceux qui connaissent la première partie du manga, la trilogie de films ou simplement la première série animée ! Mais rien n’empêche les néophytes de s’initier à cette oeuvre majeur de la dark fantasy. En effet, les nons fans se trouveront fasse a une histoire construite, complète, au background et au contexte évoqué de temps à autre au travers de très courts flash back ou tout simplement du générique.

Concernant l’histoire en tant que telle, elle prend place après l’Éclipse, où Grifith, nemesis et amis de Guts, personnage principale de l’histoire, donne en sacrifice aux God hand (des dieux maléfique) la brigade des Faucons, pour renaître sous une forme divine et maléfique Femto.  L’histoire débute alors que Guts part chasser les apôtres (ceux qui ont bouffer la frères d’armes de Guts) et les Gods hands en quête de vengeance. Seulement voilà, cette quête aveugle lui fait oublier Casca, sa bien aimée rescapée de ce terrible incident derrière lui. Casca, traumatisée par les événements a sombré dans la folie et s’est enfuit de l’endroit où Guts l’avait laissé. Il part donc à sa recherche et croisera le chemin de Isidoro, un gamin intrépide laissé pour compte qui souhaite devenir aussi balèze que Guts, Puk un petit elfe à forme fée. Pour récupérer Casca, Guts va devoir affronter le clergé et son inquisition et casser au passage, la tronche de quelques démons bien crades. L’occasion aussi de rencontrer et découvrir le personnage de Farneze, une fanatique religieuse qui doute de sa foie et qui tentera d’arrêter Guts.

Dans l’ensemble c’est assez fidèle au manga original, même si certain passages sont éludés modifiés et édulcorés… Les puristes gueuleront un bon coup, mais Berserk édition 2016 reste fidèle à l’ambiance originale : sombre, malsain, sans concession, crade, et ne dénature pas non plus le font de l’histoire. Saluons aussi que c’est première fois que cet arc de la série est adaptées en anime !

Côté narration, ça va assez vite, tout s’enchaîne à merveille, sans aucun temps morts. C’est hyper captivant !

Isidoro berserk 2016

Les graphismes de Berserk (2016) – 14/20

Soyons clair, je n’aime pas le CGI ! Ce n’est malheureusement pas la modélisation à la truelle des personnages de Berserk, qui me fera apprécier ce procédé visuel… Pour rester aussi objectif que possible, la réalisation globale de l’anime est en dent de scie, mais plutôt bien pensée. Les phases de parlotte, plutôt statiques sont hideuses et les personnages ressemblent à une cinématique mal modélisée d’un jeu PS2…C’est mal modélisé, mal texturé et les effets de lumière sont grossiers… C’est assez dommage, car le charisme naturel de certain persos, sombre très vite dans les abysse de la médiocrité. Clairement, j’ai saigné des yeux tellement c’était moche… Voila, c’est dit, j’emmerde le CGI !!!!

Mais alors Berserk est moche ? Non, ça serait trop simpliste, pour toutes les phases de bastons, on a l’impression d’être derrière au tout autre anime !!! La mise en scène devient nerveuse, la caméra suit difficilement le personnage principale, comme si on avait le droit à un cadrage caméra à l’épaule en mode sprint :-), du plus bel effet ! Le personnage est tout de suite mieux modélisé, son armure, son visage, tout transpire le sens du détail et du perfectionnement et là, vient le moment de vérité, le moment qu’on attend tous ! Celui où Guts va trancher avec sa bonne grosse Dragon Slayer des familles… Magie ! C’est beau, puissant, d’une incroyable violence, une orgie d’animation, de fluidité, de cadrages intelligents… tellement bon qu’on se croirait dans le manga ! Si bien que les réalisateur ont même réussi le pari ultime et complètement fou de faire un arrêt sur image de folie sur un plan iconique du manga, avant que l’action ne reprenne (épisode 7)…

En bref je suis mitigé, on a l’impression d’avoir deux animes différent tellement le gap est énorme entre les phases d’action orgasmiques et les phases parlottes qui aurait mieux fait de nous proposer des plans fixes plutôt que ce tas d’immondices pixelisées.

Berserk-Episode-07-6

Musiques et doublages de Berserk (2016) – 16/20

Les génériques sont honnêtes, mais sans plus. Par contre les musiques de l’aime sont exceptionnelles avec une petite touche orchestrale, des petit riff de metal. Le bruitage métalique de la Dragon Slayer de Guts, donne vraiment l’impression que le personnage se trimbale un énorme bloc de fer !   Du pur bonheur ! Les doublages sont énormes et la voix de Guts est Badass à souhait 🙂

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Mon avis sur Berserk (2016) – 16/20

Berserk édition 2016 est un bon anime, qui comblera les amateurs de dark fantasy. Les fans devront lui pardonner le manque de fidélité absolue à l’oeuvre originale, sans que cela ne la dénature pour autant. L’ambiance est bien là et on apprécie qu’on nous sorte enfin autre chose que l’âge d’or ! Côté technique c’est très inégale: un délicieux vomi de personnages, mals modélisés, de scènes de parlote ridicules et d’action orgasmique, qui se hisse au niveau de ce qui se fait de mieux . Bref… Breserk c’est le meilleur et le pire à la fois, a voir en tous cas.

Berserk (2016)

7.8

Scénario

8.5/10

Graphisme

7.0/10

Ambiance sonore

8.0/10

Les plus

  • Action de folie !
  • Après l'âge d'or
  • Bien rythmé
  • L'ambiance est là
  • la voix de Guts
  • Plans iconiques !
  • Musique de l'anime géniales

Les moins

  • Le CGI hideux par moment
  • Pas totalement fidèle
  • Phases de parlote vomitives
  • Génériques moyens

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