J’avais déjà eu l’occasion de tester rapidement Deadlight il y a quelques années sur PC, en priant secrètement pour une version console… Il semblerait que DeepSilver m’ait entendu. Inutile de tourner autour du pot, pourquoi Deadlight est-il un indispensable de la PS4 ?

Les graphismes de Deadlight Director’s Cut sur PS4 – 17/20

Deadlight, nous offres un jeu tout en 2D, d’une incroyable finesse avec des décors franchement réalistes, ternes, dévastés et franchement variés. La lumière est gérée à la perfection et le tout est très animé avec en toile des fond des zombis, des accidents et autres raids militaires. Le tout contribue à une ambiance, sombre, triste et franchement dépressive. Sans doute la meilleur réussite artistique du genre aux côtés de The Last of Us.

L’animation des personnages est d’une fluidité incroyable quelque soit le mouvement. Le jeu ne comporte aussi aucun bug, bref c’est très propre et clairement l’un des jeux 2D les mieux réalisé de ces dernières années.

Seul les cut scenes ponctuant le scénario sont assez discutables sur la base d’artworks en plan fixe dont la direction artistique est un peut trop brouillonne à mon sens.

Le gameplay de Deadlight Director’s Cut sur PS4 – 17/20

Deadlight, propose un gameplay de plateformer survival, il vous faudra courir, sauter avec un bon timing, contenir des hordes de zombis, explorer les lieux pour faire évoluer votre personnage, découvrir de nouvelles armes, gérer vos munitions… Le tout reste très arcade, mais suffisamment complet pour nous immerger dans son univers de fin du monde.

Le level design permet une grande variété de situations et mettra votre instinct de survie à contribution. En bref, pas mal de défis, mais jamais insurmontables. Les hardcores se réjouiront avec un mode cauchemars, où aucune erreur n’est permise. En bref un grande réussite 🙂

Le seul absent au rendez-vous serait une notion d’infiltration ou de discrétion, qui permettrait à Deadlight de se hisser au niveau d’un Oddworld, dans la catégorie des plateformers intelligents.

Le scénario de Deadlight Director’s Cut sur PS4 – 14/20

Les zombis sont à la mode et Deadlight n’apporte rien de nouveau à cet univers déjà exploité jusqu’à la moelle… Il a au moins le mérite de retranscrire une ambiance à la perfection et de nous immerger dans son univers sordide, triste et désespéré. Vous incarnez Wayne, un homme qui a tout perdu ou presque, cherchant à survivre et retrouver sa famille… Pour cela il va avec un petit groupe de survivant tenter de rejoindre un point de ralliement communiqué sur les ondes radios par l’armée… Seulement la route est semée d’embûches : zombis, militaires… Sans aucune garantie que la destination finale soit la bonne. Wayne est un personnage assez torturé et au final l’histoire s’axe pas mal sur sa quête et son vécu, où on y découvre un personnage déjà mort de l’intérieur depuis bien longtemps… Bref classique, mais bien mis en scène avec un personnage finalement intéressant, mais trop peu développé.

L’ambiance sonore de Deadlight Director’s Cut sur PS4 – 16/20

Mortelle 🙂

La durée de vie de Deadlight Director’s Cut sur PS4 – 14/20

DeadLight se boucle en 5/6h… Ensuite si vous ajoutez les modes survi, cauchemars et l’envie de boucler le jeu à 100% vous passez facilement à 10/12h.

Ma conclusion sur Deadlight Director’s Cut sur PS4 – 17/20

Bien que la thématique zombiesque soit vue et revue, Deadlight le fait avec panache, grâce à une réalisation très soignée. La direction artistique du soft, en fait une oeuvre unique, dont vous ne ressortirez pas indemne. Le gameplay est simple à prendre en main, stressant, précis et exigeant et surtout sombre jamais dans la répétition grâce à la grande variété des situations que propose Deadlight. Seuls vrai reproche, une aventure trop courte et des personnages qui mériteraient d’être approfondis

Deadlight Director's Cut

7.8

Graphisme

8.5/10

Gameplay

8.5/10

Ambiance sonore

8.0/10

Durée de vie

7.0/10

Scénario