Test de The Last Guardian sur PS4. Vous allez aimer le Tricot !

Annoncé initialement sur PS3 en 2017, The Last Guardian a finit  par pointer le bout de son nez 9 années après son annonce sur  PS4. The Last Guardian était-il un projet trop ambitieux pour la PS3 ? Trop novateur ? Les ambitions du soft sont-elle à la hauteur des 9 années d’attentes et surtout des deux précédents titres de la Team Ico : ICO et Shadow of the Collossus ? Réponse dans ce test ! Préparez vos pelotes de laines c’est parti pour un dé-tricotage de ce titre tant attendu.

Les graphismes de The Last Guardian sur PS4 : Une direction artistique de folie ! – 17/20

The Last Guardian sans être une baffe technique, flatte franchement la rétine avec ses nombreux effets de lumière et d’ombrages. Le plus impressionnant, c’est clairement la gestion du plumage de Tricot, la grosse bébête qui vous accompagne ! C’est simple, chaque plume est animée indépendamment les unes des autres et bougent au grès du vent et de vos caresses. A cela s’ajoute l’ensemble des animation des personnages, qui est d’une fluidité incroyable et criante de réalisme ! C’est bourrée de petits détails qui rendes les protagonistes plus vivant et attachant que jamais.

Ensuite viennent les décors, qui sont tout bonnement impressionnant, immenses, détaillés, inspirés… On se sent tout petits… envoûté et à la fois écrasé par l’architecture du soft. Les texture sont de qualité variable, mais dans l’ensemble c’est sublime ! L’univers transpire une ambiance antique et mystique, vraiment envoûtante.

Plus que de la technique ce qui ressort de The Last Guardian, c’est sa direction artistique, qui se hisse au niveau des plus jeux PS4. J’ai eu un peut le même trip contemplatif que dans Dark Souls 3, le côté dark en moins :-). Bref, il s’agit clairement là de mon coup de cœur visuel de l’année 2016 !

Le gameplay de The Last Guardian. De bonne idées mais c’est mou !!! – 14/20

The Last Guardian vous permet de contrôler un enfant, qui va devoir se frayer un chemin dans un environnement labyrinthique. Tout est basé sur l’observation, le timing et la synchronisation avec votre ami à plumes.

Il faut beaucoup de patience pour savoir où aller et trouver les bonnes solutions pour progresser. Cela ne gêne pas, mais ce que j’ai nettement moins apprécié c’est le manque de réactivité et la difficulté a réaliser des actions précises avec Tricot. Le jeu m’a franchement beaucoup frustré et agacé sur ce point. D’un certain côté c’est assez logique car vous noué au fil du jeu une relation amicale avec l’animal et plus les liens se tissent plus la compréhension est meilleur… Mais il n’empêche que ça m’a foutrement agacé ^^. A noter aussi que j’ai parfois eu du mal avec la caméra, notamment pour les saut dans le vide où la précision est primordiale.

j’ai aussi trouvé que l’aventure manqué de rythme… Sans doute parce que je restais bloqué trop longtemps sur les énigmes.

En résumé je dirais qu’il a un potentiel énorme dans le gameplay de The Last Guardian et que tous les ingrédients sont réunies pour en faire un bon jeu. Malheureusement les quelques écueils énoncés précédement nuisent au fun du titre.

Le scénario de The Last Guardian. Relation et histoire implicite – 17/20

Dans une cité en ruine mystérieuse ,vous incarnez un jeune garçon qui se réveille aux côtés d’une bête de légende, Trico, qu’il apprivoise progressivement pour s’en faire un ami. Forts d’une complicité sans cesse grandissante, les deux compères déjouent les pièges et les énigmes qui leur barrent la route, tout en explorant un vaste monde fait de paysages au charme printanier, et d’antiques constructions gigantesques toujours promptes à s’effondrer sur leur passage.

Le Scénario bien que tenant sur un timbre poste, est un véritable coup de génie dans sa narration. préfèrent faire parler les décors pour approfondir son univers. L’émotion quand à elle passe au travers du gameplay qui symbolise le lien entre les deux personnages. C’est ce qu’on appel une narration et développement implicite, profond, subtil et très réussi !

L’ambiance sonore de The Last Guardian – 17/20

La musique donne un côté mélancolique et mystique, chose qui colle parfaitement à l’atmosphère visuelle. Elle reste toute fois très discrète, préférant favoriser les bruits de Trico et la voix du jeune garçon qui parle dans une langue exotique. Le rendue assez crédible grâce à de bonnes intonation de voix, qui permet de parfaitement ressentir les émotions du garçon : joie, peur, étonnement, soulagement…

Le durée de vie de The Last Guardian sur PS4 – 14/20

Une petite dizaine d’heure si vous êtes aussi nul que moi ^^. Personnellement je n’ai pas envie de me replonger dedans surtout qu’il n’y a pas de chapitrage pour revivre certain scènes de folie ou encourager à la chasse aux trophées.

Ma conclusion sur The Last Guardian sur PS4 – 15/20

Artistiquement et techniquement sublime, The Last Guardian frôle la perfection à cause d’un gameplay trop approximatif et un rythme trop lent a cause de ses nombreuses énigmes retorses. On retiendra tout de même une belle histoire et un gameplay intelligent. Finalement The Last Guardian aurait pu s’offrir quelques années de développement en plus ^^.

 

The Last Guardian

7.9

Graphismes

8.5/10

Gameplay

7.0/10

Scénario

8.5/10

Ambiance sonnore

8.5/10

Durée de vie

7.0/10

Les plus

  • Direction artistique sublime
  • Gameplay Intelligent
  • Personnage attachants
  • Relation bien pensée
  • Animation remarquable
  • Scénario implicite

Les moins

  • Beaucoup de lenteurs
  • Gameplay manquant de préçision
  • Pas de rejouablité

2 réflexions au sujet de “Test de The Last Guardian sur PS4. Vous allez aimer le Tricot !”

  1. Je ne suis pas d’accord avec le test. Une durée de vie de 12/13 heure c’est plus qu’honorable pour du solo. Et alors mettre la rejouabilité dans les défauts fallait oser…Les jeux de Uéda se savourent sur la durée en ce qui me concerne. Esuite les graphismes, beaucoup de tests ont parlé des graphismes, mais peu de remarques sur l’animation! Alors qu’hormis les 2 premiers titres de Uéda, on est juste en présence du jeu le mieux animé qu’il m’ai été de voir. Et contrairement à l’avis du testeur, je ne trouve pas le jeu mou, l’inertie du personnage l’encre dans le réel, son animation est magnifique et déliée. Il y a beaucoup d’action dans ce jeu, mais pas de l’action que l’on voit dans 99,9% des titres actuels. Bref pour moi the last guardian c’est 9,5/10. Aller, j’enlève 0,5 pour les caméras capricieuses

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    • Je comprends ta réaction et ce test est principalement basé sur mon ressenti. J’apprécie l’originalité du jeu et son parti pris qu’il soit visuel ou en terme de gameplay. Mais au delà de se parti pris audacieux, j’ai ressenti de l’ennui à plusieurs reprise et beaucoup d’agacement avec les commandes liées à Trico. 12/13h de jeu c’est dans la moyenne des productions actuelles… Une note de 14/20 pour quelque chose dans la moyenne ça n’a rien de choquant. Sinon Dark Souls 3, FFXV, Bloodborne qui proposent une bonne durée de vie d’une trentaine voir d’une quarantaine d’heure mériteraient un 20/20… Et je le pense pas. C’est plus adéquat pour un jeu type The Witcher 3 100% solo dépassant allègrement les 80h de jeu.

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