Test de The Ascent sur PS5

The Ascent est un dual stick shooter en 3D « isométrique  » prenant place dans un univers Cyberpunk. Le jeu est déjà sorti l’année précédente sur Steam et a reçu un plutôt bon accueil sur PC. Qu’en est-il de cette version PS5 ? Réponse dans ce test de The Ascent sur PS5.

Une claque visuelle de chaque instant – 18/20

The Ascent bien qu’étant un jeu indé avec au final une petite équipe de développeurs sortis de nulle part envoie du très très lourd visuellement ! C’est bien simple chaque environnement du jeu est sublime ! Les effets de lumière sont criant de réalisme, les textures sont ultra fines. Les décors variés et jamais hors sujet. On tient là la quintessence du cyberpunk, un univers, sombre, violent, technologiquement évolué. La liberté de mouvement est assez grande et on se retrouve régulière en état contemplatif devant l’immensité des décors. Côté combat, ça bouge bien, le bestiaire est varié et on ne peut que jubiler a chaque démembrement d’ennemie ou d’explosion.

Dans les points noirs, on notera tout de même que les personnages manque de finesse, d’expressions faciales et de fluidité voir de diversité dans les mouvements. A noter aussi que la mise en scène des cinématique manque de punch et d’intérêt. Au final on se retrouve assez vite à sauter toutes ses séquences trop verbeuses et contenant trop de contenu inutile pour être réellement intéressant.

Un gameplay jouissif, répétitif et frustrant – 14/20

The Ascent propose un gameplay mêlant scènes d’action bourrin et musclées avec une surcouche RPG. Les dialogues sont malheureusement assez peu palpitants et quêtes se résument à se rendre d’un point A un point B en dézinguant tout le monde. L’action est jouissive et la courbe de progression assez cool avec pas mal d’armes à évoluer, des points de compétences à attribuer pour faire évoluer votre personnages, du loot avec des équipements pour booster vos stats et des attaques spéciales à customiser. Et j’avoue avoir un plaisir coupable à exploser les hordes d’ennemies qui nous assaillent… Mais clairement a par la diversité des quelques boss, l’action reste toujours la même et finit par lasser. Heureusement que The Ascent propose un mode coopératif à 4 joueurs local ! ou en ligne !

Ce qui est le plus frustrant tient dans la beauté plastique du soft, qui offre pas mal de micro interaction franchement sympa : bousculer les passants, exploser les véhicules, éteindre les néons, allumer les robinets… Bref tout est ultra vivant, mais j’aurai vraiment adorer plus de cohérence dans les interactions avec l’environnement : piratages plus nombreux et poussé, accès limité à des zones, pirater des gens, prendre un véhicule, voler les pnj, avoir un système de réputation… Bref tout un tas d’éléments pou approfondir le gameplay qui reste basique et rendre l’univers visuel sublime, encore plus immersif et cohérent… Oui, je l’avoir je rêverai d’un Fallout 5 avec ces graphismes… Et j’aurai même jouer à Cyberpunk 2077 dans cet univers et cette ambiance. Bref les graphismes laissent songeur pat leur niveau de détail, mais demeure malheureusement une coquille vide… Je rêverai d’une immersive sim avec ce point vue et ce visuel.

Autre point noir l’interface et menus de navigation sont assez peu ergonomique et pour un jeu jouable à 4 en coop, l’écran de ne scinde pas lors de l’entrée dans les menus… Ce qui veut dire que si vous êtes dans votre inventaire… Les autres joueurs ne peuvent rien faire et doivent attendre leur tour…

Bref, c’est fun, répétitif et pas prise de tête… Mais The Ascent aurait pu être tellement plus. C’est un peut comme si on avec greffé un moteur Renault sous une carrosserie de Ferrarie

Une ambiance sonore immersive – 18/20

Les bruitages et le sound design sont excellents même si ils manque de spatialisation sonore. The Ascent ne néglige pas sur les basses pour les bruits d’explosion. Les ambiances sonores sont variées et les musiques électro diffusées sont bien cool. Les doublage en anglais sont de qualité, mais une VF aurait été un vrai plus car les dialogues sont long et peu intéressant.

Une durée de vie honnête – 16/20

Comptez une quinzaine d’heure pour un jeu qui est globalement fun mais très répétitif. Heureusement que ce dernier est jouable en coop local à 4 joueurs pour vous permettre d’aller malgrès tout avec plaisir jusqu’au bout.

Un scénario touffu et ennuyeux – 08/20

On reproche souvent aux J-RPG d’être « trop bavard », et bien cette fois ce reproche s’adresse très clairement à The Ascent, qui malgré son univers visuel touffu, ses nombreuses cinématiques et ses tartines de dialogues ennuient assez vite… Il n’y a aucun enjeu émotionnel ni attachement pour les personnages. Difficile dans ce cas de rentrer dans l’histoire qui se résume à des piratages et des quêtes Fedex… Tout semble respecter les codes de l’univers Cyberpunk. Mais je n’ai pas réussi à suivre l’histoire et j’ai très rapidement fini par sauter les dialogues. Les cinématiques se contentent globalement de champ/contre champ… Seuls les boss sont un peu mieux mis en scène pour valoriser leur « Badassité ». Bref, sautez les cinématique au risque de vous endormir. On est loin de Cyberpunk 2077 sur ce point.

Ma conclusion sur The Ascent – 15/20

The Ascent est un excellent shooter coopératif, fun bourrin violent, à l’ambiance visuelle et sonore frôlant l’excellence. Sa surcouche RPG et son mode coopératif à 4 joueurs en local ou en ligne sont indéniablement d’excellents arguments pour se laisser tenter. Le jeu pêche malheureusement par son scénario mal mis en scène avec trop de dialogues et de quêtes inutiles. L’aspect répétitif se fait aussi assez vite sentir, faute d’un manque de variété dans les situation. Bref The Asc

 

 

The Ascent

7.5

Graphismes

9.0/10

Gameplay

7.0/10

Ambiance sonore

9.0/10

Durée de vie

8.5/10

Scénario

4.0/10

Les plus

  • Ultra beau
  • Ambiance sonore de folie
  • Bon défouloir
  • Jouable à 4 en coop
  • Surcouche RPG
  • Fun
  • Assez long

Les moins

  • Répétitif
  • Mise en scène
  • Un peu une coquille vide
  • Je veux des véhicules
  • Je veux plus de RPG
  • Je veux plus d'intéractions

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