Test de Nier Replicant ver.1.22474487139 sur PS5

Nier Replicant est le remaster de Nier Replicant sorti sur PS3 en 2010 au Japon exclusivement. Il s’agit d’une version légèrement différente de Nier Gestalt sortie par chez nous aussi en 2010 sur PS3. La principale différence réside dans le changement de personnage principal que vous incarnez. Nier s’intègre dans la saga des Draken Guard sur PS2, tout droit sortie de l’esprit de Yoko Taro. Après un Nier Automata, que je considère comme l’un des meilleurs jeux de la PS4 (et même jeux vidéo tout court), c’est donc avec beaucoup d’attentes que je me lance dans ce test de Nier Replicant ver.1.22474487139 sur… PS5.

Visuellement sauvé par sa direction artistique – 17/20

En dehors de son upscale graphique en full HD/60FPS, Nier Replicant a aussi beaucoup gagné en finesse et en détails avec des designs et des textures retravaillés. Maintenant le jeu n’est techniquement pas une claque pour de la PS4 et se trouve même visuellement en dessous de Nier Automata. En effet, le jeu possède pas mal de textures franchement sales et des PNJ taillés à la hache et clonés à l’infini…

Et pourtant… La magie opère ! J’ai trouvé la direction artistique sublime et unique ! Nier Replicant dégage quelque chose de singulier dans ses paysages et son design. Une vision unique mêlant habilement le post apocalyptique à la fantasy. Il se dégage une atmosphère de liberté, de mystère et de mélancolie.  On y découvre des cultures bien différentes, loin des clichés déjà observés. L’univers visuel contribue à lui seul à l’écriture du lore et motive le joueur à vouloir à en voir plus.

Alors certes Replicant est artistiquement abouti, mais il n’atteint pas le degré de perfection atteint par sa suite : Nier Automata qui va encore plus loin dans le délire. On notera que les références sont légion avec tantôt des inspirations médiévale européennes, une ville côtière qui n’est pas sans rappeler l’île Grecque de Santorin ou un manoir qui ressemble à s’y méprendre à celui un certain Resident Evil… Nier Replicant est donc une alternance improbable et pourtant naturelle de styles de genres avec des plans de caméra 3D vue de dos, vue de dessus ou en mode plateformer 2D. C’est assez déroutant et surtout assez incroyable, car tout cela sert un propos ou une ambiance.

Enfin la mise en scène des cinématiques est assez punchy et réussie, de quoi vous immerger bien comme il faut dans l’histoire.

Une histoire passionnante aux multiples fins – 18/20

L’histoire de Nier Replicant,  fait suite aux évènements de la saga Drakengard, sans vous donner aucune indication sur ces derniers (en gros démerdez-vous XD). Vous incarnez le grand frère de Yohna, une jeune fille atteinte d’une maladie incurable, liée à la fin du monde. Vous allez explorer toutes les pistes possibles pour lui venir en aide et aider les autres habitants de l’univers post apocalyptique de Nier. Je n’en dirai pas plus, mais sachez que le monde Nier est un savant mélange de technologies passées, de magie et de fantasy. Les histoires dans l’histoire sont nombreuses et l’univers définitivement tragique ! Les séquences poignantes ne manque pas et certaines phases sont épiques à souhait et la timeline du titre peu s’avérer complexe. Nier Replicant est le genre de jeu où plane un mystère permanent, qui fascine et nous invite à ne jamais lâcher la manette… Même une fois la première fin terminée pour en découvrir plus sur les autres fin alternatives ou complémentaires. Bref, vous n’en ressortirez pas indemne, chef-d’œuvre en vue.

Un gameplay dynamique et intelligent – 18/20

Nier Replicant s’affranchit du modèle de gampelay de la version PS3, pour un jeu offrant une action plus fluide à la Nier Automata avec un peu moins de liberté, même si le système de changement d’armes et de mots pour booster vos compétences et attaques s’avère assez efficace.

C’est un véritable plaisir de parcours l’univers de Nier, les commandes répondent vite au doigt et à l’œil et les combos, esquives, magies et autres doubles saut s’enchainent à merveille. On notera aussi que les énigmes assez variées sont franchement plaisantes et les situations assez variées avec des boss assez impressionnants et paternes progressives qu’il vous faudra décrypter.

Une OST qui touche la perfection – 20/20

J’avoue encore une fois avoir une petite préférence pour l’OST de Nier Automata. Mais il serait injuste de dire que la bande son de Nier Replicant fait partie des meilleurs OST connue… C’est bien simple chaque thème transpire l’ambiance du lieu parcouru et se permet une grande variété de genre musicaux en y intégrant du vocal, des cœurs… Bref, je n’ai rien à redire sur ce point, c’est parfait. Sinon le jeu est en japonais ou anglais sous titré français. Je déplore seulement que certains dialogues défilant durant des scènes d’actions soient difficiles à lire.

Une bonne durée de vie et une belle re-jouabilité – 19/20

L’aventure de Nier Replicant se boucle en une vingtaine d’heure en ligne droite. Mais ça serait un crime de passer à côté de son New Game plus et des 5 fins alternatives, ce qui vous occupera une bonne cinquantaine d’heure. En revanche les quêtes annexes en mode Fedex, ne sont guerres passionnantes et clairement dispensables.

Ma conclusion sur Nier Replicant : 17/20

Bien techniquement daté, Nier Replicant sublime à chaque instant grâce à sa direction artisque incroyable et singulière ! Jamais le post apo n’avait été vu sous cet angle et rare sont les bande son qui vous font frissonner à chaque thème. L’histoire n’est pas en reste, complexe, tortueuse, avec ses multiples fins. Et pourtant la narration est dynamique et bien rythmée. Côté gameplay le jeu a été franchement améliorer et Nier Replicant s’avère très fun et simple à prendre en main. Bref un très grand jeu à tous points de vue, qui reste légèrement moins bon que de Nier Automata

 

Nier Replicant

9.1

Graphismes

8.5/10

Gameplay

9.0/10

Scénario

9.0/10

Ambiance sonore

10.0/10

Durée de vie

9.0/10

Les plus

  • Artistiquement parfait
  • Cette OST de dingue
  • Gameplay nerveux
  • Scénario prenant
  • Donjons biens pensés
  • Des références à tout va
  • Japonais sous titré FR
  • Plusieurs fins

Les moins

  • Techniquement moyen
  • Difficile de lire les sous titre dans le feux de l'action

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